Retraite universelle versus retraite des IEG
NE RIEN FAIRE, C’EST JUSQU’À “- 50 %”
Bien que non demandeuses d’une réforme systémique, la CFE et l’UNSA Énergies ont pris acte des propositions du Haut-Commissaire à la Réforme des Retraites. Nos premières simulations de l’impact de cette possible réforme sur la future retraite des salariés des IEG aboutissent à un terrible constat. La projection dans le nouveau système à partir de 2025 nous donne une idée de l’ampleur des dégâts.
Ainsi, sans compensation, certains salariés (embauchés à partir de 2025) pourraient voir s’évaporer entre 20 et 40 % de leur retraite, par rapport à une même carrière dans le régime actuel, et même plus de 50 % dans certains cas. Quant aux salariés actuels, selon nos calculs, ils verront inévitablement leur taux de remplacement diminuer si rien n’est fait pour compenser les écarts entre notre régime actuel et le futur système universel si cette réforme est menée à son terme.
Tout dépend, en vérité du profil de carrière du salarié. Certains salariés peuvent même y gagner un peu. La future retraite du SUR (Système universel de retraite) dépend de nombreux facteurs :
- le niveau de salaire bien-sûr,
- la pente de progression du salaire sur la carrière,
- le taux de primes sur l’ensemble de cette même carrière,
- le nombre d’années passées aux IEG avant 2025…
Pour les futurs embauchés : impact majeur !
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Et pour les salariés partant en retraite à partir du 1er janvier 2025 ?
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Alors quelles solutions pour les salariés des IEG ?
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Si la réforme devait se faire, la CFE et l’UNSA Énergies exigeront des pouvoirs publics et de nos employeurs, les compensations nécessaires pour maintenir une protection sociale retraite de haut niveau pour toutes et tous, salariés des IEG, anciens et nouveaux… Sinon, comme d’autres nous serons dans la rue auprès des salariés !
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