seule la défense de l’intérêt général bas carbone pourra l’éviter !
– communiqué de presse –
Alors que les députés européens viennent de donner leur aval à la nomination de Thierry Breton, la CFE Énergies considère qu’il y a urgence à éviter la « mort cérébrale » de l’Europe de l’énergie : sans ambition sociale ni vision industrielle ni pragmatisme climatique, celle-ci est vouée à l’échec et à perdre l’adhésion des citoyens. La CFE Énergies appelle donc le futur commissaire au marché intérieur à réenchanter le rêve européen en mettant les services d’intérêt économique général (SIEG) bas carbone au cœur de son action politique.
Dans son dernier World Energy Outlook publié à moins de trois semaines de la COP 25 de Madrid, l’Agence Internationale de l’Énergie lance un cri d’alarme, considérant que les politiques énergétiques actuelles sont largement insuffisantes pour respecter l’Accord de Paris de 2015. Loin du contre exemple de l’Allemagne qui s’apprête à démarrer une nouvelle centrale à charbon de 1100 MW dans la Ruhr et parce que l’énergie est au cœur du défi climatique, la nouvelle Commission européenne doit donc d’urgence mettre l’énergie bas carbone et la sécurité énergétique des européens au cœur de son projet politique et surtout le traduire en acte concrets.
Pour y parvenir, la Commission doit favoriser l’investissement dans les infrastructures et les technologies bas carbone, ce qui appelle une régulation et un financement spécifiques, guidés par l’impératif de long terme…. mais à condition qu’il fasse appel aux technologies européennes. A l’unisson de voix de plus en plus nombreuses qui réclament que le droit de la concurrence ne fasse pas obstacle à la stratégie industrielle, la CFE Énergies défend une véritable politique industrielle de l’Europe pour que ses choix énergétiques conduisent à créer des emplois au bénéfice des européens, et non à importer des équipements conçus et fabriqués ailleurs.
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Contact presse : Alexandre GRILLAT –
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