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No future pour les centres d’appels

Depuis des mois, les représentants de l’intersyndicale CFE-CGC, CGT et EeFO alertent les parlementaires sur la délocalisation des emplois de la relation Client ENGIE à l’étranger.

Le 6 juin, Isabelle KOCHER a dû répondre devant la Commission des affaires économiques aux questions des sénateurs.

Isabelle KOCHER assume, sans état d’âme :

Sur la suppression des emplois et des sites de Relation Clients :

« Nous devons créer de l’emploi sur les secteurs les plus compétitifs ».

« Nous créons des emplois qualifiés non délocalisables ».

« Nous ne devons pas nous accrocher à des emplois qui vont disparaître ».

« Les centres téléphoniques ne sont pas l’avenir »

 Sur la  délocalisation des emplois de la relation client hors de France :

« Nous sous-traitons à 80% et nos prestataires délocalisent ».

Sur le sort des salariés dont ENGIE supprime les emplois :

« Nous proposons des reconversions pour les activités de relation clientèle ».

« Nous devons emmener nos collaborateurs dans le futur » !

Elle n’apporte aucune réponse aux questions posées par les sénateurs sur le caractère mineur des économies générées au regard du coût social et de la dégradation de la qualité du service !

Où sont les «contributions sociales et sociétales positives» lorsqu’on assume la délocalisation des emplois de la relation client ?

Entre l’arrêt brutal de la médiation, l’annonce d’un nouveau plan de fermetures de sites, et le comportement aujourd’hui d’Isabelle Kocher devant le Sénat, la conclusion est évidente :

Le «progrès harmonieux» d’ENGIE ne concerne pas les activités de commercialisation.

Pour les salariés, c’est NO FUTURE, avec à la clef des reconversions forcées et des emplois délocalisés.

Nous devons agir, ensemble et sans attendre, demain il sera trop tard et le réveil risque d’être difficile.