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l’État renie ses promesses

Minorité de blocage de l’État au sein d’ENGIE

 l’État renie ses promesses et se prépare
à vendre ses bijoux de famille

Dans une interview au journal Les Échos le 12 juin 2018, Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Économie, a annoncé le plan de privatisations du Gouvernement dans le cadre du projet de loi PACTE (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) concernant la Française des Jeux, Aéroports de Paris mais aussi ENGIE.

Concernant plus spécifiquement ENGIE, le Gouvernement a donc décidé de s’affranchir définitivement de l’engagement pris lors de la fusion entre Gaz de France et Suez, à savoir le seuil minimal de détention du capital (ou de droits de vote depuis la loi Florange de 2014).

En quoi cette suppression du seuil de détention du capital va aider à la croissance et à la transformation des entreprises ? En rien ! Au-delà de la poursuite de la vente d’actions, il y a malheureusement fort à parier que ce sont une nouvelle fois les salariés qui feront les frais des futures transformations du Groupe dont l’État finira de se désintéresser complètement.

S’il n’est nullement question d’être nostalgique de l’époque Gaz de France / Suez, force est de constater que c’est une page qui se tourne pour ENGIE avec une gouvernance renouvelée et des orientations stratégiques profondément modifiées. L’Alliance CFE UNSA Énergies continuera à défendre une vision industrielle du Groupe dans les années à venir.

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