Pas de monde de demain sans résilience électrique
Pour qu’une crise électrique ne s’ajoute pas à la crise actuelle, la CFE Énergies appelle le Gouvernement français et la Commission européenne à tirer les leçons de la crise, à revisiter leurs certitudes et à ériger la résilience électrique en priorité. Car quel qu’il soit, le monde de demain ne pourra pas se construire sans résilience électrique.
Alors que le pays n’est pas encore sorti de la crise du coronavirus, la priorité de nombreux acteurs semble être de donner leur vision politique de ce que doit être le monde de demain. Si la CFE Énergies considère que la priorité doit aujourd’hui aller à la santé des Français et de tous ceux qui permettent au pays et à son économie de tenir debout et demain de se redresser, elle défend aussi l’importance de donner du sens à la relance en bâtissant notre résilience collective face aux futures crises.
Si la construction de la résilience climatique est impérative, les épisodes de prix négatifs que le marché de l’électricité, en France comme en Europe, connaît en cette période de chute libre de la demande d’électricité, mettent eux en lumière les alertes du Directeur Général de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) sur le risque de rupture d’approvisionnement électrique en période de faible consommation et d’excès d’électricité renouvelable en l’absence de flexibilité apportée par la consommation industrielle. Bâtir le monde de demain suppose aussi d’assurer la résilience électrique !
A l’instar de France Stratégie qui met en avant cette fragilisation du système électrique alors que l’électricité est un « bien essentiel à notre économie parce qu’elle alimente tous nos systèmes d’information et de télécommunications » et les hôpitaux, le Directeur Général de l’AIE rappelle la dépendance de notre société à l’électricité du fait de la décarbonation qu’elle facilite et de la digitalisation qui permet le télétravail, et alerte sur les conséquences d’une rupture d’approvisionnement électrique au cours d’une crise telle que celle que nous vivons.
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