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Ce qui doit être au coeur du projet européen !

L’avenir énergétique de l’Europe ne doit pas s’écrire demain en русский ou en 中国, et le climat comme les infrastructures bas carbone doivent être au cœur du projet européen.

Après les dernières élections européennes, la CFE Énergies demande au Gouvernement de se saisir des discussions engagées dans le cadre du mercato des institutions européennes pour placer climat, souveraineté énergétique européenne, politique industrielle et ambition sociale au cœur du projet de la prochaine Commission européenne.

S’inscrivant dans la vision de la Fédération européenne des services publics EPSU qui vient de tenir son congrès à Dublin, la CFE Énergies défend la priorité qui doit être donnée au financement des infrastructures bas carbone et à la régulation qui le permet. Dans cette perspective, elle milite pour la reconnaissance de l’énergie nucléaire comme un des socles de la réponse de l’Europe à l’urgence climatique, aux côtés des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Si les élections européennes de mai 2019 sont marquées par la recomposition des forces politiques au sein du Parlement européen, c’est surtout un message clair que les citoyens viennent d’envoyer à leurs dirigeants, en complément de la mobilisation citoyenne à l’oeuvre depuis plusieurs mois. Alors que les émissions mondiales de CO2 ont connu en 2018 une troisième année de hausse consécutive, la réponse sans concession et sans idéologie à l’urgence climatique doit être la priorité du projet du nouvel exécutif européen !

C’est ce message que la CFE Énergies avait adressé dès le mois d’avril aux futurs députés européens. L’énergie est au cœur du défi climatique, l’énergie bas carbone doit donc être au coeur du projet européen. Pour y parvenir, les décideurs européens doivent
plus que jamais favoriser l’investissement massif dans les infrastructures et les technologies bas carbone. Ils doivent aussi marier la transition climatique à l’impératif de politique industrielle et de justice sociale. Car sans leadership industriel et sans adhésion ni association des citoyens et des salariés, il n’y aura pas de transition bas carbone juste et donc réussie.

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Parce que désormais en Europe, projet politique doit rimer avec défi climatique, ce sont l’ensemble des technologies européennes de la transition bas carbone qui doivent être soutenues par le biais d’une régulation qui favorise l’investissement industriel. Le nucléaire a toute sa place dans cette stratégie. C’est cette conviction que la CFE Énergies défendra dans les prochaines semaines auprès des décideurs européens.

Contact presse : Alexandre GRILLAT –

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