Le Ministère de l’Économie serait-il dans le gaz ?
Inspirée par Ponce Pilate et Henri Queuille pour qui il était urgent de ne rien faire, la réponse du cabinet du Ministre de l’Économie à l’interpellation de la CFE Énergies sur l’externalisation à l’étranger des emplois de la relation client d’ENGIE est ahurissante.
Quand le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a déclaré le 21 novembre qu’il demandait de la patience aux Français en termes d’emplois, il ne devait pas penser aux salariés d’ENGIE et à ses sous-traitants en France. En effet, interpellé sur l’offshorisation de la relation clientèle du groupe ENGIE, la réponse du cabinet du Ministre est un bel exercice de renoncement.
[…] Aussi la conclusion de la missive ministérielle est sans appel : « Soyez assuré que le Gouvernement est pleinement engagé en faveur de l’emploi ». Qu’en serait-il si tel n’était pas le cas ?
Pour la CFE Énergies, la question est simple : quand le Gouvernement accordera-t-il enfin ses actes à ses engagements en termes de préservation des emplois en France, alors qu’en tant qu’actionnaire, il peut peser sur les décisions du groupe ENGIE ?